Les week-end s’enchainent et ne se ressemblent pas ! Nous nous retrouvons de nouveau, un mois après notre week-end dans le Verdon, et cette fois ci direction le Caroux !
Alors que Vinciane, Chloé et Angèle se retrouvent au camping le mercredi soir, Olga, Marie et Olivia font un stop dès le mardi au Thaurac pour une journée grimpe tranquille. Elodie nous rejoint et nous voilà au complet pour 4 jours de découverte du massif du Caroux et de pose de coinceurs !
Après avoir épluché le topo en long, en large et en travers, nous partons le jeudi matin en direction de la Tour carrée d’aval. Nous cherchons un petit moment le départ de nos voies… ça papote, ça rigole, ça se perd un peu mais nous y voilà enfin ! Pendant que Angèle nous refait un briefing sur comment être bien efficaces dans la pose du matériel, nous nous équipons et partageons la lourde quincaillerie. Olga, Angèle et Olivia partiront dans la voie Dainat tandis que Vinciane et Marie puis Elodie et Chloé partiront dans la voie Durandal. Nous grimpons tout d’abord en silence, comme Angèle nous a appris, (même si ça ronchonne un peu sur la première longueur moussue et humide) puis vient le temps des encouragements dans les sections un peu plus difficiles « Allez Oli, mets ton pied de l’autre côté », « Go, go Elo ! ». Nous nous retrouvons toutes avec le sourire sur un relais commun après quelques longueurs et nous ferons les deux dernières longueurs ensemble. Arrivées au sommet, il est temps de poser un rappel puis de nous laisser glisser vers le départ. Il faudra encore poser quelques mini rappels sur le sentier du retour avant de nous reposer avec beaucoup de plaisir au bord de la rivière dans les Gorges d’Eric. Certaines iront même jusqu’à se baigner pendant que les autres profitent d’un bain de soleil.
Pour le vendredi, la météo est incertaine, de la pluie ? Du soleil ? Des nuages ? Nous élaborons donc un plan A, puis B, puis C… nous partirons au final sur l’arête des Charbonniers, qui nous permettrait de continuer sur d’autres courses si la météo le permet ou de redescendre rapidement si, au contraire, ça se dégrade. Il fait lourd, nous transpirons bien dans la montée, nous trouvons facilement le départ de la voie et c’est parti les coinceurs sont dans le caillou. La pluie s’en mêle, ça glisse, ça patine, mais le moral est toujours là et c’est avec le sourire et (presque) un rayon de soleil que le groupe arrivera au sommet de l’arête. Nous réfléchissons mais le timing est trop court et la météo un peu limite pour se lancer dans une nouvelle course, retour donc en bord de rivière puis au camping pour une Shakira party (la légende raconte même que les fous rires ont duré jusqu’au bout de la nuit) !
Le samedi le soleil est au rendez-vous et nous partirons donc pour une classique du Caroux, l’aiguille Déplasse. Nous montons par le ravin, longeons les mains courantes et après quelques recherches pour le départ (ça devient une habitude.) nous y sommes. Troisième journée à poser des coinceurs, nous sommes plus à l’aise et les relais s’enchainent. La vue est magique, l’ambiance très montagne et la dernière longueur un peu aérienne. La descente sera longue mais nous croiserons le coup de cœur de Chloé : la hêtraie ! « Un vrai cadeau ! ».
C’est déjà dimanche… certaines doivent partir en début d’aprèm, nous choisissons donc un secteur proche du camping, direction la Tête de Braque. On se divise en 2 groupes pour les 4 premières longueurs, un dans la directe face sud-est et un via l’arête. On se retrouve pour la dernière longueur où 3 variantes sont possibles. Il y en a pour tous les niveaux et pour tous les gouts ! Et pour la première fois depuis le début de notre formation nous terminerons en avance sur notre timing ! Rien n’est impossible !




